1 Juillet 2017
Ma grand-tante Octavie, rentrée d'Argentine avec ses trois autres soeurs orphelines a épousé Louis Lauze épicier à Quillan.
De leur union sont nés les trois cousins de mon père Maurice, Georges et Claude.
L'épicerie de la famille LAUZE presque telle que je l'ai connue.
Devant la porte, Germaine, une dame que j'ai toujours su vivre avec la famille, ma grand-tante Octavie Lauze, mon oncle François Sylvestre, mon père Albert Jarlier et leur cousin Maurice Lauze.
Mon père Albert Jarlier, écrivait au sujet de Germaine :
« Je ne connais pas à Germaine d'aventure sentimentale, à moins que je fus quelques heures, amoureux d'elle. Cet amour n'eut pas de lendemains.
Elle avait comme amie, et unique amie, Angèle qui était laide et gracieuse.
Angèle avait une sœur, laide d'une laideur différente mais pas gracieuse du tout. Cette laideur revêche avait un mari, Pierre S.
Ce dernier, beau garçon, un peu distant sous son chapeau de feutre participait à la vie paroissiale.
Germaine était très présente dans cette famille, elle participait à des sorties en campagne, à des pèlerinages à Lourdes et quelques autres voyages.
Cette amitié pour Angèle a valu à Germaine de recevoir quelques piques malicieuses quand elle utilisait son bâton de rouge à lèvres pour beautés brunes.
Un jour avec Jo, (Ardanuy NDLR) j'étais à sa sépulture. Un accident de la circulation.Une fleur de la montagne venait de s'éteindre. »
Devant l'épicerie germaine avec Georges et Claude Lauze
Louis devait être un homme aimable. Mon père racontait qu'il aimait beaucoup avec ses cousins, le camion et son oncle, faire la tournée des villages.