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Thérèse CLERC et Paul JARLIER

NOMDate de naissanceLieu de naissancePèreMèreDate mariageAvecDate de décèsLieu de décès
CLERC-BABOU Thérèse Pauline18/01/1897Buénos-AiresCLERC PaulinBABOU Octavie16/06/1920JARLIER-REIG Paul Bonaventure Joseph Marie24/06/1973Carcassonne
JARLIER-REIG Paul Bonaventure Joseph Marie30/06/1882Port-VendresJARLIER Louis négociantREIG Joséphine16/06/1920CLERC-BABOU Thérèse Pauline18/01/1958Carcassonne

 

Ma grand-mère veuve, certainement peu argentée, habitait Quillan, avait déjà un fils, mon oncle François Sylvestre.

Thérèse Jarlier ma grand-mère

Elle a rencontré Paul à Quillan.
 

Paul Jarlier mon grand-père

Il était né de Louis JARLIER et Joséphine REIG-PY.

Mon père Albert Jarlier raconte : « Je suis né du mariage de mon père Paul Bonaventure Joseph Marc avec Thérèse Clerc veuve Sylvestre.
Comment l'un et l'autre se sont-ils connus ?
Par eux ou mes oncles et tantes, j'aurais pu le savoir. Je ne l'ai jamais su.

Comment mon père était-il à Quillan, lui, assez catalan pour porter avec facilité la traditionnelle ceinture de flanelle rouge ?
Il devait aimer Quillan et il y a peut-être chargé des grumes sur les wagons à la gare. De cette activité, j'ai du entendre parler. Ce qui est sûr, c'est qu'il séjournait dans le meilleur hôtel de l'époque. 

Je ne me suis jamais posé la question de ma maison natale. A 72 ans un instant m'est venu par le retour de quelque chose qui n'était même pas un souvenir.

Je ne me souviens que de la grande maison place de la République, alors que dans le registre de la Mairie, je suis né à la maison rue Pousadou. Le Pousadou est peu une rue puisqu'il n'y a pas d'autre côté. L'Aude coule à la place de l'autre côté et pouvait recevoir les contenus encombrants avant la création du réseau d'égout.
Le nom des contenants a du donner son nom à l'endroit. »

Quillan quai du Pousadou Source : httpwww.cartes-postales-quillan.fr


Ma mère raconte : " Thérèse n'avait guère confiance quant à l'assise familiale et peut-être financière de Paul.
Aussi aurait-t-elle exigé de rendre visite à sa famille catalane. De ce voyage, elle serait revenue rassurée, et aurait accepté de l'épouse
r."

Thérèse, Paul, Albert Jarlier, François Sylvestre à Quillan

 

 

Mon grand-père Paul, était un homme silencieux. Mon père Albert, disait ne "jamais l'avoir connu".
Ce ne serait que par quelques mots au hasard de conversations qu'il aurait su quelques voyages de son père en Norvège ou en Israël, sur le tard que mon grand-père se serait assis à un piano, et que mon père aurait découvert qu'il savait en jouer.

Pourtant mon grand-père avait vécu, et certainement, une vie difficile, comme les hommes de sa génération.

En 1914, à 32 ans, il a été mobilisé pour la grande guerre dont il a eu la chance de revenir, mais qui lui a pris jusqu'en 1819, cinq ans de sa vie. Je n'ai jamais su que mon père ait jamais, non plus, entendu parler de cette période militaire.

Ma grand-mère gérait les affaires, la famille et les finances. Elle prenait les décisions importantes comme acheter la maison et les vignes à Villalbe.
Je pense que mon grand-père, bonhomme, acceptait et suivait.

Les deux photos qui suivent me semblent bien raconter leurs caractères et leur histoire.

Paul Jarlier, Thérèse Clerc, François Sylvestre demi-frère d'Albert, et Albert Jarlier à Quillan

 

Paul Jarlier mon grand-père

 

 

Mon grand-père Paul JARLIER perd ses avoirs placés à la banque Adoplphe SEBE, son beau-frère, époux de Marie-Louise JARLIER

Après avoir vécu à Quillan, ils vinrent habiter Carcassonne au  n°62 Rue Pierre Germain.

 

 

Ma grand-mère Thérèse et mon père rue Pierre Germain à Carcassonne.

La situation financière de mon grand-père s'était détériorée notamment  à la suite de la liquidation de la banque Sèbe.
Selon mon père, "il aurait fallu vendre des meubles".
Ma grand-mère décida d'acheter une valeur sûre : de la Terre. Le solde des avoirs familiaux a été consacré à l'achat de la propriété de Villalbe que j'habite, afin d'installer son fils Albert.

L'acquisition date du 28 avril 1943. L'immeuble consistait en :

 

Extrait de l'acte d'achat de la propriété de Villalbe par Paul Jarlier, le 28 avril 1943. (Désignation et contenance des biens)

L'immeuble de Villalbe avait appartenu auparavant à :

L'indivision existant entre Monsieur François Franc notaire à Saint-Papoul, et les héritiers de l'Abbé Jean Jacques Cugullère.
          Un jugement rendu le 24 août 1905, a ordonné la licitation des biens appartenant à l'indivision.

 

Madame Veuve Estève du Pujol née BARY est devenue propriétaire par adjudication sur enchère le 24 août 1905 :
           Madame Bary testa ainsi  : «                                            Château de Pujol le 18 juillet 1922
              - Je laisse la jouissance de toute ma fortune à mon gendre, Joseph de Sambucy de Sorgue,
              - la propriété de Palaja à mon neveu Jean Bary,
              - je divise le restant de ma fortune en trois parties ;
                           - un tiers à Joseph de Monts, le filleul de ma fille,
                           - un tiers à Anne de Monts,
                          - et le troisième tiers à Marie de de Sambucy, appelée dans l'intimité Souzine, connaissant son bon coeur,    je compte sur elle pour s'occuper de son oncle Monsieur Estève Pujol.          Le Pujol, le 18 juillet 1922 »

 

Après le décès de Madame Bary, et le 18 février 1924, la propriété de Villalbe revient en indivision aux légataires désignés :
        - Mademoiselle Marie Marthe Wilhemine de Sambucy de Sorgue, née à Tarascon-sur Rhône le 25/05/1901
        - Mademoiselle Marie Louise Anne De Monts de Savasse née à Toulon le 24/10/1902

        - Monsieur Marie Xavier Henri Pierre De Monts de Savasse né à Balvins le 14/02/1905.

 

Le 22 juillet 1924 les trois co-indivisaires ont cédé chacun leur part au baron Narcisse Sambucy de Sorgue
         Monsieur le Baron de Sambucy de Sorgue, Narcisse, Marie, Joseph, demeurait au château de Pujol sur le territoire de la commune de Cuxac-Cabardes. Il avait épousé le 25 novembre 1901, Madame Sophie Pauline Jeanne Estève de Pujol, fille de Madame Bary décédée au château de Pujol à Cuxac-Cabardès le 21 septembre 1901, sans enfants.

 

Le 23 mai 1925, Narcisse Baron de Sambucy de Sorgue a vendu la propriété à Monsieur et Madame MONTAGNIE.
           Monsieur Jacques Eloi MONTAGNIE était régisseur, et marié à Madame Julie SARRET. Ils demeuraient au château de Fonsegrives, sur le territoire de la commune de Pennautier.
            Madame Julie SARRET est décédée à Villalbe le 22/09/1927.
           Monsieur Jacques MONTAGNIE est décédé à Villalbe le 10/10/1940 ne laissant d'autre héritier que ses neveux nés de son frère Louis Madame Miran Monsieur SARRET et Madame MONTLAUR qui sont devenus propriétaires conjoints et indivis.
Ces derniers ont vendu l'immeuble de Villalbe, le 28 avril 1943,  à mon grand-père Paul, pour le prix de 280.000 anciens francs.

Le site de l'Insee permet de convertir les anciens francs en euros. Il en résulte étonnement que

 

Thérèse Jarlier et son fils Albert à Villalbe

 

Thérèse Jarlier ma grand-mère et Odette Sylvestre sa belle-fille, à Villalbe
Thérèse et Paul avec leur petite-fille Mireille à Villalbe
Mes grand-parents, Paul et Thérèse avec leurs petits-enfants Mireille et Max à Villalbe
Thérèse et Paul avec leur petite fille Mireille à Villalbe

Mon grand-père Paul, avant sa mort, et après "une attaque", est resté pendant 14 ans hémiplégique.

Je n'ai jamais connu mon grand-père Paul qui est décédé en 1958.

Après son décès, ma grand-mère ne s'est plus habillée que de noir.

 

Léo, je mets mon message pour toi ici. Thérèse est ma grand-mère. Elle est la personne au monde qui m'a donné le plus d'amour et que j'ai le plus aimée. C'était ma grand-mère d'amour.

Léo Virginie Lala Guillaume Durand

 

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